Veillée
de la Nouvelle Lune du Mardi 1er Avril
14
1ere
veillée de l’année biblique 5775 commencé le 12 Mars 2013
131ème veillée depuis le 12/12/08
131ème veillée depuis le 12/12/08
La
veillée aura lieu dans la nuit de lundi à Mardi 1er Avril 2014
Ce Mardi 1er Avril 14. est le 1er jour du 1er Mois (Nissan) de l’année biblique.
Cette
nouvelle lune est présidée par la 1ere classe des sacrificateurs
dont
le chef porte le nom de «Jehojarib»
qui signifie «l’Éternel plaide»
« AFIN QUE NUL NE SE GLORIFIE» (Ephésiens 2: 9)
Par Hervé Coulibally
Que la grâce
et la paix du Seigneur soient avec tous! Nous sommes dans les
derniers temps et comme les Écritures
l’ont déjà annoncé (2 Tim 3: 1-5), ces temps seront pénibles.
C’est pourquoi dès l’entame de ce partage, je voudrais commencer
avant tout par poser une fondation d’encouragement et de foi, en
particulier à l’endroit de ceux qui passent par des moments
difficiles de toutes sortes. Au cours de la vie exaltante d’Abraham,
il est arrivé qu’il soit convoqué par l’Éternel
sur le mont Morija (Gen 22: 1-2).
Là bas,
beaucoup n’aiment pas y aller, parce que c’est le lieu du
sacrifice et du sang. A ses côtés, Isaac, fruit de nombreuses
années d’attente qu’il devait sacrifier sur
ordre de Celui là même qui le lui avait donné. Malgré toute la
tristesse d’Abraham, au delà de son incroyable obéissance, c’est
ce qu’il dit à Isaac quand celui-ci, incrédule, lui demande «
où est l’agneau du sacrifice?» qui est
d’une haute portée pédagogique spirituelle. En dépit de sa
douleur et aussi de son incompréhension, Abraham répond: «Dieu
se pourvoira Lui-même de l’agneau…»
(Gen 22: 8).
Effectivement,
un bélier, fruit de l’obéissance d’Abraham fut miraculeusement
pourvu sur la montagne (Gen 22:13):
ce que nous disons en période d’épreuve
n’est jamais banal et ne reste jamais sans conséquences.
Au milieu de la douleur et de l’incompréhension, Abraham a
confessé la capacité illimitée de Dieu dans une situation où il
était lui-même limité. Et cette confession, semée sur un chemin
de douleur, a germé avec le miracle de Dieu. Au delà de ce que nous
vivons individuellement ou collectivement à travers nos nations,
nous devons garder à l’esprit qu’il y a sur notre langue, une
parole, une semence, une puissance qui a la capacité de libérer
pour nous un «bélier» pour compenser ou récompenser notre
sacrifice, alors même que nous sommes sur le chemin de Morija, le
chemin de la douleur et de l’incompréhensible. Ne nous lassons pas
de semer la Parole sur notre sentier en période de larmes car elle
germera pour nous avec chants d’allégresse! Alléluia!
Sur cette
fondation, ouvrons nos cœurs à présent sur le message du Seigneur
à notre endroit. La Bible dit dans le livre de Jean 13: 17 «si
vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les
pratiquiez». Autrement dit, être
heureux en Christ procède de la pratique de la Parole qui elle-même
est liée au savoir, à la connaissance dévoilée de la Parole. Et
l’une des choses dont la pratique est appelée à nous rendre
heureux est L’HUMILITE.
Nous essaierons, en vue d’être heureux en la pratiquant,
d’amplifier un peu
plus notre compréhension de cette vertu à partir de la création.
Lorsque nous considérons en effet l’œuvre entière de la création
(sous le ciel) nous réalisons qu’il y a trois sortes de règne.
Par ordre
d’éminence, ce sont: le règne humain,
le règne animal et
enfin le règne floral
(en y incluant les minerais, les eaux etc.). Mais cette place de
prééminence de l’homme sur les autres règnes a une origine
spéciale : du point de vue biblique, Dieu a d’abord créé le
règne floral, ensuite le règne animal, pour parachever l’œuvre
de la création par l’homme. C’est donc de sa position de dernier
de la création que Dieu a fait de l’homme le premier sur toute la
création. Et c’est de la poussière, une matière qui ne résiste
pas au vent, que Dieu l’a fait.
Pour lui
rappeler, comme l’écharde dans la chair de Paul devait lui
rappeler sa toute suffisance, ses origines et aussi…sa fin: Et
pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces
révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan
pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir 2 Corinthiens 12:7.
Donc, depuis sa place de dernier dans les actes hiérarchiques de la
création jusqu’à la matière même par laquelle il a été fait,
la marque de la GRACE
est celle qui est intimement et ontologiquement liée à l’existence
même de l’être humain. C’est de sa place de dernier que Dieu a
fait de l’espèce humaine le règne le plus évolué et le plus
intelligent sur les autres règnes qui ont vu le jour avant lui. Le
règne humain est le seul dont le «droit d’aînesse» sur les
autres règnes a procédé par le pouvoir discrétionnaire de Dieu
Lui-même qui a renversé l’ordre des choses en faisant du dernier
le premier. Parce que Dieu dans sa sagesse créatrice et insondable
voulait en même temps qu’il élevait l’homme, qu’il soit aussi
marqué des insignes de l’humilité
et qu’il se rappelle en tout temps qu’il n’a de gloire que Dieu
Lui-même. C’est pourquoi la Bible dit par la bouche de David:
«qu’est-ce que l’homme pour que tu
(Eternel) te
souviennes de lui? Et le fils de l’homme pour que tu prennes gardes
à lui?» (Ps 8: 5); ou encore par la
bouche de Paul «car qu’est-ce qui te
distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu?...»
(1 Cor 4:7).
En effet si
Dieu a été capable d’utiliser un âne, un animal réputé peu
intelligent, du deuxième règne, pour parler à un homme (du premier
règne), de surcroît un prophète, en la personne de Balaam et lui
montrer la voie (Nb 22:23-33) ; si Jésus dit qu’Il est capable
d’utiliser des pierres (Mat 3:9) c’est-à-dire des éléments du
troisième règne pour le louer à la place de l’homme, où est le
sujet de gloire de l’homme si ce n’est de s’abaisser lui-même
devant Dieu et lui rendre continuellement grâces ?
Qu’est-ce
que donc être humble devant Dieu? C’est avant tout de réaliser
que de façon absolue et permanente, notre «moi»
n’a de raison d’être que dans les
limites du champ de la grâce de Dieu. Parce que nous l’avons vu,
au delà des frontières de la grâce de Dieu, les réelles valeurs
de l’homme ne sont rien d’autre que sa place de dernier dans la
création et de créature de poussière. C’est pourquoi dans le
livre de Jeremie 9: 24-25, la Bible dit «…que
celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence
de Me connaître, de savoir que Je suis l’Éternel
qui exerce la bonté…Car c’est à cela que je prends plaisir».
L’homme intelligent devant Dieu c’est donc celui dont la gloire
ne prend pas sa source en lui-même mais en Dieu. Faire le contraire
signifierait qu’on est pas plus intelligent…que l’âne de
Balaam. C’est pourquoi quand le roi Nébucadnetsar (Dan 4:33 et
suivant), enivré par sa puissance a eu son cœur enflé par
l’orgueil, Dieu l’a fait rétrograder de sa position de premier
règne pour celle du deuxième règne, le règne animal, broutant de
l’herbe, afin de lui apprendre le sens réel de la grâce qui lui
avait été faite d’être établi roi.
David a eu
une royauté pérenne et bénie parce que durant tout son règne où
il a été élevé par Dieu, il a constamment gardé à l’esprit
qu’au départ il a été pris «derrière le troupeau» (2 Samuel
7:8). C’est de la place où il était, derrière même le règne du
deuxième ordre, le règne animal, que Dieu l’a oint par Samuel
pour être roi.
Comprendre
donc que la grâce, en tant que faveur imméritée, est
originellement attachée à notre existence même, c’est comprendre
que le sens de notre relation avec Dieu et avec nos semblables ne
peut se faire autrement que dans une relation d’humilité. C’est
comprendre que depuis notre origine nous n’avons aucune gloire
propre que celle que nous avons reçue de Dieu de sorte que «celui
qui veut se glorifier doit se glorifier dans le Seigneur»
(1 Cor 1: 31). L’apôtre Jean a très bien compris cette vérité
puisqu’il a souhaité que la courbe de la grâce de Dieu soit
croissante dans sa vie et que la courbe de son «moi» soit
décroissante (Jean 3:30).
Le Père a
mis toute son affection dans le Fils parce que le Fils, l’Agneau
parfait, a parfaitement dilué son «moi»
dans le «moi» du Père. Être
humble devant Dieu c’est se dépouiller de son «moi» qui du reste
n’a aucune valeur, pour se vêtir du «moi» de Dieu qui est notre
réelle gloire. Dans le jardin de Gethsémané, Jésus a accepté de
boire la coupe, c'est-à-dire à accepter de faire la volonté du
Père parce qu’Il a privilégié le «moi» du Père au sien; c’est
pourquoi sur la croix même, lorsque assoiffé, il demanda de l’eau,
qu’on lui servit du vinaigre et qu’on perça son côté avec une
lance, revêtu du «moi» de Dieu, Il puisa en lui-même les
dernières réserves d’eau qui lui restait et les donna, au travers
de son côté percé, à l’homme qui lui avait servi du vinaigre et
qui l’avait percé (Jean 19: 34). L’humilité, c’est aussi
donner de l’eau quand on nous sert du vinaigre…
Mais en même
temps que la sagesse créatrice de Dieu révèle le devoir de l’homme
de s’humilier devant Dieu, elle révèle la puissance créatrice de
Dieu. Comme pour signifier que c’est en s’abaissant devant Dieu
qu’Il nous révèle et nous manifeste sa puissance. En effet, pour
bâtir une maison ou construire une automobile, on fait référence à
un modèle prédéfini au départ autour duquel se met en branle tout
le processus de la construction
jusqu’à la finalisation. Mais Dieu est celui qui a d’abord
commencé par la fin pour terminer par le début : Il crée Adam le
sixième jour, après avoir tout achevé,
comme pour lui dire: «tu vois Je n’avais
pas besoin que tu sois là du premier jour jusqu’au cinquième jour
pour me dire ce que J’ai à faire et ce que J’ai à faire pour
toi». Ainsi Adam n’était pas encore
venu à l’existence que l’oxygène, indispensable pour les
globules rouges du sang de Adam encore absent, était déjà présents
dans l’atmosphère du jardin d’Éden;
la vitamine C indispensable pour fortifier le système immunitaire du
corps de Adam encore absent était déjà présente
dans l’orange du jardin d’Éden;
la vitamine e, nécessaire pour le bon fonctionnement du foie de
l’organisme de Adam encore absent était déjà présente
dans la carotte du jardin d’Éden…
Dieu a donc
planifié l’œuvre de la création en tenant compte des besoins
biologiques de Adam et Ève,
non pas à partir de Adam et Ève
présents, mais à partir de Adam et Ève
absents. Adam et Ève,
derniers de la création mais établis sur la création, en sortant
du néant de la poussière, ont ainsi découvert combien Dieu est
puissant! Et Dieu veut manifester la force du lion en nous à partir
de la faiblesse de l’agneau en nous. Dieu veut agir au travers de nous
dans ces temps de «famine spirituelle» et de «tiédeur de la foi».
Mais Il a besoin que nous nous abaissions encore davantage devant Lui
afin de voir sa puissance se révéler en nous et au travers de nous.
Pour
cette veillée, prions:
-
pour ôter le «levain» qui fait monter nos cœurs dans nos vies.
-
pour abaisser les montagnes et les collines dans nos vies afin de
préparer un chemin pour le Seigneur.
-
pour ceux qui travaillent dans l'ombre pour le rapprochement entre l’Église et l'Israêl.
-
Pour que la nation française se tourne vers Le Seul Vrai DIEU, le Dieu d'Abraham, d'Isaak et de Jacob
-
louons l’Éternel pour l'accomplissement des
prophéties en Côte d'Ivoire et en Afrique
Shalom à
toutes et à tous.