Veillée de Pleine Lune du
Dimanche 23 Juin 2013
8ème
veillée de l’année biblique 5774 commencé le 12 Mars 2013
112ème veillée depuis le 12/12/08
La veillée aura lieu dans la nuit du Samedi au Dimanche 23 Juin 2013
112ème veillée depuis le 12/12/08
La veillée aura lieu dans la nuit du Samedi au Dimanche 23 Juin 2013
Ce Dimanche 23 Juin 2013 est le 15eme jour du 4eme mois (Tamouz) de l’année biblique.
Cette
Nouvelle lune est présidée par la 8eme classe des sacrificateurs
dont
le chef porte le nom de «Abija»
qui signifie «mon père est l'Eternel».
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"...JESUS
PRIT AVEC LUI PIERRE,
JACQUES
ET JEAN...ET
IL FUT TRANSFIGURE DEVANT EUX..." (Mt 17:2)
par
Hervé Coulibaly
De
toutes les manifestations de Jésus à ses disciples, la
transfiguration reste la plus admirable des théophanies. En effet,
Jésus, dont la Bible dit qu'il n'avait rien pour attirer les
regards, coutumièrement vêtu d'une tunique de même couture, ce
Dieu fait homme, d'apparence humble et banal, révéla
sur une montagne, la magnificence de sa gloire. Le banal Jésus fut
changé, métamorphosé, en un Jésus glorieux et la Bible même dit
que son visage resplendissait comme le soleil et ses vêtements
devinrent blancs comme la lumière (Mt 17 :2). Les disciples qui
assistaient à cette manifestation eurent conscience de la réelle
nature et la réelle identité divine, majestueuse et inqualifiable
en langages humains de leur Maître. Mais la Bible dit qu'avant de
manifester sa gloire sur la montagne, Jésus prit avec Lui Pierre,
Jacques
et Jean.
Nous
adorons un Dieu dont chaque parole et chaque acte sont non seulement
empreints
de sagesse profonde, de mystères parfois, mais aussi sont porteurs
de
sens et de pédagogie à l’endroit de notre foi. Rien, absolument
rien dans la vie de Jésus n’est fortuit, superflu, désordre et
improvisation, mais toute la somme de sa vie est en harmonie avec un
projet précis, celui que chaque acte de son séjour parmi les hommes
suive et serve l’agenda du Père : ainsi dans Matthieu 21 :12,
après que Jésus soit accueilli en triomphe en entrant dans
Jérusalem, Il ne se laisse ni griser ni distraire par la gloriole en
faisant un tour d’honneur ou de parade dans la ville, la Bible dit
que directement, Il « entra
dans le temple de Dieu » ;
quand il rencontre Matthieu (Matthieu 9 :9), Il ne fait pas de
longs discours pour exposer sa vision à quelqu’un qui ne le voit
que la première fois, Il dit simplement et uniquement :
« suis-Moi » ;
quand
les messagers de Marthe et de Marie vinrent à Lui pour le prier de
venir instamment auprès de son ami Lazare malade, Jésus ne répond
que deux jours plus tard (Luc 11 :6), après le « pourrissement
de la situation » qui devait en être ainsi pour qu’éclate
la gloire de Dieu. Aussi, en prenant Pierre,
Jacques
et Jean
comme seuls accompagnateurs au milieu des douze disciples à la
montagne de la transfiguration, sommes-nous invités à méditer sur
cette « discrimination choisie et intentionnelle » de
Jésus.
Le
projet principal de Dieu pour nos vies c’est de se faire
connaître à nous tel qu’Il est à travers le processus de notre
marche avec Lui. Sur la montagne de la transfiguration, le Jésus en
chair fit place au Jésus glorifié. Il prit la forme et la nature de
l’esprit du Jésus qui abandonna sur le bois la chair crucifiée,
nous invitant à en faire pareil. Et la Bible dit que quand les
disciples qu’ils prirent avec Lui le virent ainsi, transfiguré,
Pierre fut tellement exalté qu’Il désira ne plus jamais quitter
cette gloire : « Seigneur,
il est bon que nous soyons ici… »
(Mat 17 :4).
La
réelle révélation de Jésus à nos cœurs ne fait pas sortir de sa
présence, elle ne mène pas à abandonner la foi et à retourner
dans le monde, elle est toute notre vie chrétienne durant attractive
à Lui, même au travers des épreuves. C’est à ce même Pierre,
recevant par l’Esprit l’identité réelle du Messie que Jésus
dit : « tu
es heureux Simon,
fils de Jonas car
ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela
mais c’est Mon Père qui est dans les cieux »
(Matthieu 16 :17). Jésus ne dit pas à Simon qu’il est
heureux d’abord parce que celui-ci possède des biens matériels ou
de l’argent mais parce que celui-ci possède la connaissance de
l’identité réelle de Jésus. Le bonheur, tout le besoin de
plénitude de notre être se trouve accompli et assouvi dans la
connaissance de Christ, de Christ révélé. C’est ce que Paul a
compris et désiré quand il dit : « je
regarde toutes choses anciennes comme de la boue à
cause de l’excellence de la connaissance de Christ »
(Phil 3 :8).
Beaucoup
de vies chrétiennes sont fades, parce qu’elles n’ont pas le
« sel » de Christ transfiguré. Nombreux sont ceux qui
mangent à la table du Roi mais qui ne vivent pas de relation
fusionnelle avec Lui, nombreux sont ceux qui passent par des épreuves
et autres tribulations et qui y restent, nombreux sont ceux qui
murmurent parce qu’ils ont toujours marché avec un Jésus banal et
ordinaire et non un Jésus de la montagne, transfiguré. Et pour
combler ce déficit en nous, pour expérimenter Christ transfiguré,
nous avons besoin de prendre avec nous Pierre,
Jacques
et Jean.
PIERRE
était un apôtre caractérisé par la FOI. Sa vie s’associe et se
résume à la FOI. Cette foi au travers de laquelle Dieu
accomplissait de grands prodiges au travers de sa vie au point où la
Bible dit que même son ombre guérissait les malades. PIERRE est le
résultat ou la conséquence de "SIMON"; cet homme peureux,
instable, qui eut peur de révéler son identité de disciple pour ne
pas mourir. Mais plus tard dans Actes 2 :12, Simon devient
PIERRE, un homme déterminé, un homme audacieux qui savait désormais
en qui Il avait cru, Jésus le ressuscité qu’il n’avait plus
peur d’annoncer à des multitudes. Pour parvenir à la connaissance
transfigurée de Christ, nous avons besoin de PIERRE, de stabilité
et de FOI dans notre marche avec Dieu et non une chrétienté
vacillante et de doutes. Car la Bible dit que sans la foi, personne
ne peut lui plaire (Hb 11 :6). C’est la FOI qui ouvre les yeux
de nos cœurs sur ce que La Parole nous dit de Dieu et nous le fait
connaître comme tel. Par le moyen de la foi, Christ n’est plus un
nom, il devient une réalité vivante. Cette foi qui prend sa source
dans la connaissance révélée, transfigurée de Christ, ne peut pas
être défaitiste, elle ne peut pas subir la reculade, elle est
toujours dynamique, prête à affronter tous les défis parce
qu’elle sait en qui elle a cru !
Dans
le livre de Marc 2 :1-12, un paralytique fut porté par quatre
de ses amis vers le lieu où Christ exerçait le ministère. Le
problème pour nos valeureux samaritains est que la porte était
obstruée par une foule compacte de gens. Au lieu de passer par la
porte,
ils décidèrent de passer par le
toit.
Ils avaient avec eux une situation difficile, « paralysante »,
mais la solution de « la porte », la solution du lieu où
tout le monde passe, la solution de la foi conventionnelle, commune
et classique, la solution de la foi du « Jésus banal »,
de la foi ordinaire et qui tient compte de la foule, ne menait qu’à
un obstacle. Ils activèrent alors la « foi du toit »
(encore ici l’omniprésence de l’idée de hauteur montagne, toit)
qui est une démonstration et une responsabilisation individuelle de
la foi qui découle de la connaissance de Christ transfiguré, pour
creuser et faire descendre leur malade. Jésus n’avait peut-être
pas dans son agenda ce jour-là un rendez-vous spécial pour eux,
mais ils se sont insérés par audace, dans le programme de Celui en
qui tout est « oui et amen ! » (Ap 1 :7). Et
voici le résultat final de la foi dans le Christ transfiguré :
le malade « se
leva, prit son lit et sortit en présence de tout le monde de sorte
qu’ils étaient tous dans l’étonnement
(le même étonnement et la même exaltation qu’ont eu Pierre,
Jacques et Jean quand ils virent Christ métamorphosé sur la
montagne)».
Le malade était entré par « le toit » et il en
ressortit, guéri,
par « la porte » ! PIERRE avec nous nous permet de
« voir » Christ tel qu’il est et tel qu’Il est
capable d’agir pour nos vies et dans nos vies. Mais en plus de
PIERRE nous avons besoin de prendre aussi « JACQUES ».
JACQUES
fut le chef, le leader de l’Église de Jérusalem au temps de
l’Église primitive. A l’étude de la biographie de Jacques, on
découvre que l’un des traits caractéristiques et majeurs de sa
vie est qu’il était un homme de prière. L'histoire raconte en
effet qu'il priait tellement, qu’il était si habitué à être à
genoux que ceux-ci devinrent aussi durs que les sabots d'un chameau.
Faisons
une parenthèse pour demander à Dieu de nous donner, surtout en
Afrique, des leaders, des chefs d’État de prières dont les
actions résultent de leur vie à genoux devant Dieu plus que de
pensées et d'actions d'effusion de sang !
Refermons la parenthèse...
La
prière est à notre esprit ce que l’oxygène est à notre corps.
Sans "JACQUES", sans la prière, sans la VIE de prière,
nous nous asphyxions spirituellement et par conséquent mourons aussi
spirituellement. Le jour où Adam et Ève mangèrent le fruit
défendu, la communion avec Dieu fut rompu et bien que vivants
physiquement, ils étaient morts spirituellement du fait de cette
rupture. Le manque de prière opère une rupture dans cette chaîne
de vie avec Christ et nous expose à la mort dans l’esprit et à la
vulnérabilité. Car par le moyen de la prière nous entrons en
communion avec Celui qui est la vie en permettant à cette vie de
couler en nous. Dans le jardin de Gethsémanée, devant l’épreuve
de la croix, Jésus commença à éprouver de la tristesse et de
l’angoisse mais c’est par la prière qu’il fut fortifié et fut
prêt à affronter la coupe de douleurs : c’est par
« JACQUES », par la prière, que nous pouvons faire face
aux épreuves les plus terribles et en sortir vainqueur.
C’est
à l’heure de la persécution, de la tribulation, de l’épreuve,
que Simon et les autres disciples dormaient. Au lieu de prendre
« JACQUES » avec eux pour être fortifiés, ils se
laissèrent assoupir. C’est pourquoi quand Judas, le souverain
sacrificateur vinrent dans le jardin chercher Jésus ils fuirent et
se dispersèrent quand Jésus les affronta avec calme et ténacité.
La Bible dit « réveille-toi,
toi
qui
dors, réveille-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera »
(Ephésiens 5 :14). C’est par la prière que nous pouvons
repousser les assauts de la chair et de ses passions et les soumettre
captifs à l’obéissance de Christ : « veillez
et priez afin que vous ne tombiez pas dans la tentation… »
(Matthieu
26 :41). Les disciples étaient dans la chambre haute louant et
priant quand des langues de feu descendirent sur eux et ils furent
remplis de puissance : c’est par « JACQUES », par
la prière que nous accédons à la puissance de Dieu, que nous la
manifestons.
Combien, à l’heure où
l’apostasie et l’hérésie frappent aux portes de nos églises et
s’installent parfois avec effronterie sur nos chaires pour répandre
des doctrines de Baal, avons- nous besoin de « JACQUES »
dans nos communautés pour invoquer le feu de l’autel authentique
de Dieu pour réveiller le peuple de Dieu et repousser hors des
frontières de l’Église tout ce qui ne confesse pas Christ !
Sur la montagne, lorsque Christ fut transfiguré, la Bible dit qu’en
plus de Moïse, Élie aussi apparut et ils s’entretinrent avec
Jésus (Mat 17 :3). Or Moïse et Élie sont deux modèles
parfaits d’intercesseurs, d’hommes de prières qui réussirent à
détourner le cours des choses à genoux. Combien avons-nous besoin
de « JACQUES » pour intercéder et faire détourner le
cours de l’histoire économique, politique et social des nations en
faveur des plans divins ! L’Église est en guerre contre
Satan et son royaume dans son opposition contre les desseins de Dieu
pour nos nations, pour nos vies et pour l’humanité : c’est
par « JACQUES », à genoux, que nous pouvons mener
l’offensive et vaincre, sachant que « les
armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles mais
elles sont puissantes par la vertu de Dieu pour renverser des
forteresses »
(2
Cor 10 :4).
L’Église
aujourd’hui, a plus que jamais besoin de « JACQUES »
car nous sommes à l’époque de la fin des temps et l’une des
caractéristiques que Jésus a donné de cette fin est qu’elle sera
difficile, que l’amour (et aussi la foi) de plusieurs refroidira et
l’iniquité s’accroîtra (Matthieu 24 :12). Nous vivons déjà
ces temps avec la légalisation de l’homosexualité, dans de
nombreux pays. Mais Jésus dit : « celui
qui vaincra je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu et
il n’en sortira plus »
(Ap3 :3).
Ceux qui vaincront dans cette époque sont ceux qui prendront avec
eux « JACQUES », la prière. Enfin en plus de PIERRE et
de JACQUES sur la montagne de la transfiguration, là où nous voyons
Jésus tel qu’Il est, nous avons besoin de « JEAN ».
JEAN
est l'expression de l'Amour car il était le disciple qui était le
plus proche et le plus aimé de Christ (Jean 21 :20-24). C’est
cette proximité avec Jean qui a emmené Jésus sur la croix à lui
confier sa mère. Dans la pensée de Dieu, l’amour n’est pas un
sentiment, il est une vie, une nature : Dieu EST amour (1 Jn
4 :8). Et l’un des premiers commandements dit « tu
aimeras ton prochain comme toi-même ».
Ce passage révèle un fait : la plupart du temps, quand nous
évoquons le thème de l’amour, nous l’entrevoyons tout de suite
dans la dynamique des relations inter personnelles. Non, cette
relation-là de l’amour du prochain, bibliquement, est une
conséquence ou une suite de l’amour de soi même d’abord :
c’est ce qu’on est à l’intérieur qu’on manifeste à
l’extérieur. L’amour pour le prochain est vrai quand il a été
vrai pour soi même. Et ce n’est pas fortuit que ce commandement
soit parmi les premiers, il manifeste le désir de Dieu, qu’en
tout, qu’avant tout, nous devons porter sur nous-mêmes le regard
que Dieu a sur nous, celui de l’amour, même avec nos défauts. Or
plusieurs dans l’église ne s’aiment pas eux-mêmes et donc
manifestent un amour faux, hypocrite aux autres. La Bible dit « quand
je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres
(autrement dit, quand je mettrais tout mon zèle à manifester
l’amour extérieur aux autres) quand je livrerai même mon corps…si
je n’ai pas l’amour (de moi-même que je dois donner à autrui),
cela ne me sert de rien… »
(1 Cor13 :3). Plusieurs ne s’aiment pas parce qu’ils
refusent de se pardonner à eux-mêmes et demeurent dans la
culpabilité et l’amertume, sous le joug d’un jugement qui n’est
pas de Christ. Plusieurs ne sont pas libres parce qu’ils refusent
leur différence aux autres et s’emprisonnent dans la dépendance
émotionnelle et le complexe. Or c’est à la liberté que Christ
nous a appelés (Galates 5 :1). Parce que liberté et amour
évoluent toujours dans une symbiose dynamique. Certains haïssent
même leur personne physique, se trouvant trop noir(e), trop
grand(e), trop filiforme…Or il est écrit que celui qui hait est un
meurtrier (Jn 3 :15).
Du coup, plusieurs vivent des
vies suicidaires parce qu’ils n’ont pas la vérité de Dieu pour
eux en tant qu’individus et en tant que particularités. Nous avons
ainsi besoin de « JEAN » pour dire comme David,
reconnaissant à Dieu pour la créature qu’il est et qu’il aime
lui-même : « Je
te loue (Éternel) de ce que je suis une créature si merveilleuse.
Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien »
(Psaumes
139 :14). Le
monde a besoin de l’amour du Père manifesté dans l’Église. Et
L’Église a besoin de s’aimer elle-même pour aimer le monde en
vérité. C’est cet amour, c’est ce « JEAN » qui
pourra aussi être témoin de Christ transfiguré.
Nous
sommes invités à aller en eau profonde, à quitter la vallée où
nous voyons un Jésus en simple tunique et à monter sur la montagne
pour le voir transfiguré, dans sa nature et dans son identité
réelles afin de vivre aussi une vie chrétienne transfigurée.
Montons à cette montagne et prenons avec PIERRE, JACQUES et JEAN car
la Bible dit que Christ c’est devant eux qu’il fut transfiguré.
Pour
cette veillée, prions :
- Pour que Le Saint-Esprit restaure et renouvelle notre foi en tant qu’entités individuelles mais aussi la foi de l’Église durement éprouvée dans ces heures difficiles de la fin de temps.
- Pour ceux dont l’amour et la foi ont refroidi afin que quand Christ reviendra il trouve la foi en eux pour leur salut
- Pour une foi nourrie et établie dans la connaissance révélée de Christ pour une vie chrétienne authentique et victorieuse dans tous les domaines
- Pour nos vies de prière afin que le feu (de la prière) brûle continuellement sur l’autel de nos vies (Lévitique 6 :13)
- Pour le réveil spirituel de l’Église pour un réveil efficace des nations
- Pour l’amour dans nos cœurs, l’amour du prochain qui commence par l’amour de soi
- Pour que l’Éternel crée un lien d'amour puissant entre Israël et l’Église
- pour l'accomplissement des prophéties en Côte d'Ivoire et en Israël
Grâces
et paix en Jésus-Christ sur chacune et chacun de vous !