14ème
veillée de l’année biblique 5774 commencé le 12 Mars 2013 118ème
veillée depuis le 12/12/08
La veillée aura lieu dans la nuit
du Mercredi à Jeudi 19 Septembre 2013
Ce
Jeudi 19 Septembre 13 est le 15ème jour du 7ème mois (Tishri) de
l’année biblique.
Cette
Pleine lune est présidée par la 14ème classe des sacrificateurs
dont
le chef porte le nom de «Jeschébeab»
qui signifie «Habitation du Père».
L'Éternel
dit à Moïse: Étends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit la
main et le saisit et le serpent redevint une verge dans sa main. Ex. 4:4
"ATTRAPE
TON SERPENT PAR LA QUEUE..."(Exode
4:4)
par
Hervé Coulibaly
La
vie chrétienne est une vie de foi. Or dans la liste des armes
spirituelles que Dieu nous a donné en Ephésiens 6, la foi fait
partie des armes offensives. Cela exprime la vérité que la
chrétienneté est aussi par essence une vie de combats. Depuis le
jour où nous naissons de nouveau jusqu’à notre dernier soupir,
l’ennemi de notre foi, Satan, l’Ange déchu, espère nous ravir
de la main de notre précieux Sauveur. C’est pourquoi le Seigneur
Lui-même dira: «A
celui qui vaincra, je donnerai la couronne de vie»
(Ap 12:11). Mais
qui est celui qui a vaincu si ce n’est celui qui a combattu? De
gré ou de force, nous sommes donc engagés pour la guerre
spirituelle. Dans cette bataille, Jésus nous a déjà doté non
seulement des armes nécessaires, mais aussi de l'autorité unique,
seule capable de vaincre notre adversaire (Luc 10:19). Mais aucun
soldat ne peut aller victorieusement à un combat, s'il n'a pas
avant, vaincu la première guerre dans la guerre, c'est-à-dire la
guerre
psychologique.
C'est la véritable bataille avant la lettre. Elle
consiste à faire peur au camp adverse, à l'intimider, à
l'impressionner, à le terroriser et à le déstabiliser dans l'âme
de sorte à lui ôter le courage et la détermination à aller au
combat.
C'est cette tactique qu'a utilisé Goliath devant l'armée d'Israël
dans le livre de 1 Samuel. Voici les paroles de Goliath en effet
devant l'armée d'Israël :
"Ne suis-je pas le philistin et n'êtes vous pas les esclaves de
Saül ?"
(1 Sam 17:8) Et voici l'effet de ces paroles (en plus de l’aspect
physique de Goliath) sur les troupes de l'armée d'Israël : "
Saül
et tout Israël entendirent ces paroles du philistin et furent
effrayés et furent saisis d'une grande crainte"
(1 Sam 17:11).
A l'évidence, dans cet état de peur, de
crainte de l'ennemi, Israël allait au combat en victime résignée
parce que Israël avait été déjà vaincu sur le champ de bataille
de la guerre psychologique. Car
la foi mène à l'action mais la peur mène à l'abdication, à la
capitulation, et donc à l’esclavage de celui qui s’est rendu
maître de soi.
C'est pour entraîner Moïse à ce combat, avant celui qu'il était
appelé à livrer contre Pharaon, que Dieu engage un face à face
entre lui et son serviteur autour du buisson ardent. Dieu demande
premièrement à Moïse: "Qu'as-tu
dans ta main"
? Moïse lui répond "un
bâton"
(verge) (Ex 4:2). Le bâton est le symbole de l'autorité. Moïse
s'en servait pour paître le troupeau de Jethro son beau père. Mais
jusque là il ne l'avait utilisé que sur des animaux inoffensifs et
doux, des brebis. Certains chrétiens sont à ce stade; ils n'aiment
pas les situations compliquées, ils répugnent l'adversité, ils
aiment la vie chrétienne douillette de gloire sans croix; ils
préfèrent tout ce qui les caressent dans le sens du poil. Ne leur
parlez pas de combat spirituel! Or comme Moïse, nous avons entre nos
mains l'autorité de Christ mais la peur, le doute, la taille et la
férocité de l'ennemi font que cette autorité est dévaluée et
donc contre-productive. Mais sans adversité, il n'y a pas de
révélation d'autorité. C'est
pourquoi Dieu va faire sortir Moïse de "l'arène des brebis"
pour l’emmener sur "l'arène des serpents", dans
l’objectif de lui faire prendre conscience d'une autorité encore
plus grande: celle qui devait s'exercer sur les éléments de la
nature, sur des entités spirituelles.
Et pour prendre conscience de cette autorité que Dieu nous donne, il
nous faut la "jeter par terre", autrement dit il nous faut
affronter la réalité, il faut que l'autorité spirituelle venue du
ciel s'exerce sur la terre. Il faut que la Parole qui est aussi le
«bâton» soit jetée dans le camp ennemi. Dieu dit donc à Moïse
"jette
le par terre"
(Ex 4:3). Et voici le «bâton» se transforma en un serpent. Moïse,
à la vue du reptile prit la fuite ! Comme beaucoup qui fuient devant
le "serpent" de la sorcellerie, le "serpent" du
mysticisme, de la maladie...Certains tremblent à l’idée d’entrer
dans la maison d’un tiers réputé «grand sorcier»! Non
l’Évangile de Jésus n'est pas un Évangile de la reculade, il
n'est pas défensif, il est offensif ! C'est pourquoi Dieu va engager
Moïse dans le combat contre la guerre psychologique : il lui dit :
"étends
ta main et attrape-le par la queue"
(Ex 4:4). La plupart des serpents, notamment la vipère, sont plus
sensibles, plus nerveux, agressifs et extrêmement dangereux à leurs
queues. Mais c'est par cette zone que Dieu demande à Moïse de
saisir le serpent. Il y a plusieurs enseignements à retenir ici:
primo,
le serpent, de par son aspect, son mouvement et sa nocivité (venin)
est un animal réellement dangereux. Moïse ne pouvait donc pas
l’affronter n’importe comment si ce n’est sur la Parole du
Seigneur lui-même. Dans le livre de Genèse, Dieu dit à Adam et
Ève que leur talon écrasera la tête du serpent (Gen. 3:15). Mais
ici ce n’est plus le talon qui devait être utilisé pour écraser
la tête, c’est la main qui devait se tendre pour attraper la
queue. Cela
montre combien dans le combat spirituel nous devons rester
dépendants du Seigneur et de son orientation pour une victoire
réelle sur l’ennemi.
Car comme le dit l’adage, «à
chaque guerre, ses armes».
C’est pourquoi aussi Paul dit «…je
frappe, non pas comme battant l’air»
(1 Cor 9:26).
Secundo,
Moïse n’a pas attendu que le serpent vienne à lui pour engager
les «hostilités», il a pris de l’avance sur lui. Il a anticipé
les assauts du serpent.
Tertio,
on ne peut comprendre l’autorité du «je
vous ai donné le pouvoir sur toute la puissance de l’ennemi»
si on a pas affronté, expérimenté et dompté toute la férocité
de cette puissance. Moïse donc, sur ordre du Seigneur, étends sa
main. Et quand il le fait, le serpent redevient un bâton (Ex 4:4).
Cela veut dire que c'est en affrontant avec courage l'ennemi, en ne
le voyant pas par la vue mais par la foi, en bravant ce qui nous
effraie, que l'autorité de Dieu en nous se révèle et s'exerce.
Et ce
"bâton", qui émanait de l’arène du serpent que Moïse
avait désormais entre les mains n'était plus semblable à celui
qu'il avait au début et qui était lié au troupeau de brebis.
Moïse avait maintenant conscience qu'entre ses mains, il ne tenait
plus "quelque chose" pour paître les moutons, mais sa foi
avait été révolutionnée parce qu'il avait vaincu la guerre
psychologique; parce qu'il avait expérimenté la réelle nature de
l'autorité de Dieu sur "le serpent", parce qu'il n'avait
pas eu peur de l'attraper par sa queue. Désormais
ce bâton qu'il avait entre les mains pouvait ouvrir la mer, envoyer
des plaies sur l’Égypte, frapper un rocher et en faire sortir de
l'eau...Ce que Dieu a mis entre nos mains est plus puissant et peut
faire encore plus que nous ne l'imaginons dans le combat spirituel
contre le diable et ses démons dans leur hostilité contre nos vies
et les plans merveilleux de Dieu pour nous.
face
à l'adversité, l'échec etc...Ne te laisse pas effrayer, "attrape
ton serpent par la queue"
et tu verras se révéler le «bâton» de Dieu
! Je
proclame au nom de Jésus, que ton "bâton" avale les
serpents de Pharaon, qu'il fraie pour toi un chemin dans l'adversité
de la mer et te mène vers ta terre promise au nom de
Jésus-Christ!
Shalom
à toutes et à tous !
Prions:
Pour
que le Seigneur nous révèle l'importance du combat spirituel
biblique.
Pour
que le Seigneur accorde à son Église une foi victorieuse
Pour
que le Seigneur nous accorde par son Esprit Saint de ne jamais fuir
devant le «serpent de Pharaon» mais de l' «attraper par la queue»
dans le puissant et glorieux nom de Jésus Christ.
Pour
que quiconque se lève contre Israël tombe sous son pouvoir ainsi
que pour le salut du peuple juif. Esaie
54:15:Si
l'on forme des complots, cela ne viendra pas de moi; Quiconque se
liguera contre toi tombera sous ton pouvoir.
Supplions
l’Éternel pour l'accomplissement des prophéties en Côte
d'Ivoire selon Psaumes
70:2: O
Dieu, hâte-toi de me délivrer! Éternel, hâte-toi de me secourir!
Article traduit par Henri
Viaud-Murat, publié autrefois sur le site Internet paroledevie.org
(site fermé depuis Août 2007).
L'auteur montre comment
l'Enlèvement de l'Eglise doit se produire un prochain jour de la
Fête des Trompettes (Rosh Hashanah), seule Fête de l’Éternel
dont les Israélites ne connaissaient ni le jour ni l'heure!
Pouvons-nous savoir quand se
produira l'Enlèvement de l’Église?
Depuis que notre Seigneur est mort
sur la croix pour nos péchés, tous les véritables Chrétiens
attendent le jour de l'Enlèvement de l’Église.
Dans cet article, nous vous
présentons un moyen possible de savoir au moins à
quelle période de l'année devrait se produire ce magnifique
événement.
Chaque fois que l'on parle de
l'Enlèvement, on en vient à citer un verset qui clôt immédiatement
toute discussion:
"Pour ce qui est du jour et de
l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils,
mais le Père seul" (Matthieu 24: 36).
Toutefois, il est nécessaire
d'étudier d'un peu plus près ces paroles du Seigneur, pour
comprendre un aspect important de la pensée et des traditions
Juives. Il faut savoir en effet que l'expression: "Pour ce qui
est du jour et de l'heure, personne ne le sait," est une
expression idiomatique courante de l'Hébreu, pour désigner le jour
de la Fête des Trompettes, appelée aujourd'hui "Rosh
Hashanah," ou premier jour de l'année civile Juive, le premier
jour du septième mois de l'année religieuse.
En disant: "Pour ce qui est du
jour et de l'heure, personne ne le sait," Jésus voulait faire
clairement comprendre aux Juifs qui L'écoutaient qu'Il allait
revenir lors d'une Fête des Trompettes, à une date future inconnue.
C'est comme si quelqu'un nous disait aujourd'hui: "Je vous
reverrai le jour où l'on échange traditionnellement les cadeaux."
Nous saurions aussitôt qu'il s'agit du jour de Noël.
Pouvons-nous donc nous attendre à
voir notre Seigneur revenir lors d'une prochaine Fête des
Trompettes?
Les sept Fêtes de l’Éternel
données au peuple Juif.
L’Éternel avait demandé à Son
peuple d'observer sept fêtes solennelles:
1 - Les fêtes du printemps:
La Pâque: correspond à la
mort de Jésus-Christ. Jésus est mort le jour même de la Pâque
Juive (premier mois, quatorzième jour du mois).
La Fête des Pains sans Levain:
correspond à l'ensevelissement de Jésus-Christ. Jésus fut
enseveli le jour même de cette fête (premier mois, quinzième jour
du mois).
La Fête des Prémices:
correspond à la résurrection de Jésus. Jésus ressuscité le jour
même de cette fête (premier jour de la semaine suivant le sabbat
de la Pâque).
La Fête de Pentecôte:
cinquante jours après la résurrection de Jésus. Le Saint-Esprit
fut répandu le jour même de cette fête Juive (cinquante jours
après la Fête des Prémices).
2 - Les fêtes de l'automne:
La Fête des Trompettes:
premier jour du septième mois (Tishri). C'est le Nouvel An Juif.
Le Jour des Expiations (Yom
Kippur): dixième jour du septième mois.
La Fête des Tabernacles:
quinzième jour du septième mois.
Ces fêtes sont décrites dans
Lévitique 23. Elles étaient fixées à des dates précises, et
devaient aussi symboliser le plan prophétique de Dieu concernant la
venue du Messie et la rédemption de l'humanité. Les quatre
premières fêtes, celles du printemps, ont déjà été accomplies
lors de la première venue de Jésus. Elles constituent un processus
complet, commencé le jour de la Pâque, et achevé le jour de la
Pentecôte.
Ces quatre fêtes du printemps sont
distinctes des trois dernières fêtes de l'automne. Ces trois
dernières fêtes (Rosh Hashanah, Yom Kippur et Tabernacles) forment
aussi un tout, mais leur accomplissement prophétique est encore à
venir, lors du retour de Jésus.
Prophétiquement, le Fête des
Trompettes (Rosh Hashanah) est associée au prochain Enlèvement de
l'Eglise. Le Yom Kippur trouvera son accomplissement prophétique à
la fin de la Tribulation, lorsque tout Israël sera sauvé. La Fête
des Tabernacles sera prophétiquement accomplie quand Dieu viendra à
nouveau habiter au milieu de Son peuple, au commencement du règne
millénaire de Jésus-Christ sur la terre.
La prochaine fête à voir son
accomplissement prophétique sera donc la Fête des Trompettes.
Pourquoi associons-nous la Fête des Trompettes à l'Enlèvement de
l’Église?
Les Juifs appellent encore le Rosh
Hashanah le "Yom Teruah," ou de "jour du son qui
réveille." Ensuite, nous trouvons les "jours redoutables,"
qui représentent la Tribulation. Ensuite viennent le Yom Kippur et
la Fête des Tabernacles. Cette succession d'événements est, en
soi, un argument formidable en faveur d'un Enlèvement qui précède
la Grande Tribulation.
De nombreux thèmes sont associés
au Rosh Hashanah: le couronnement du Roi, la résurrection des morts,
la joie du Royaume Messianique, et les noces du Messie. Un autre
thème très fortement associé à ce jour est celui du "réveil."
"Teruah" peut aussi être traduit par "cri." Ces
thèmes nous rappellent ces versets de la première épître aux
Thessaloniciens:
"Voici, en effet, ce que nous
vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants,
restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux
qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la
voix d'un archange, et au son de la
trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ
ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons
restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées,
à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons
toujours avec le Seigneur" (1 Thes. 4: 15-17).
Ce passage est rempli d'expressions
idiomatiques Juives, qui sont explicitement associées au Rosh
Hashanah, la Fête des Trompettes. Ce passage tend donc à nous
prouver que le jour de l'Enlèvement de l’Église et de la
résurrection des morts interviendra un jour de Rosh Hashanah.
L'un des thèmes significatifs de la
Fête des Trompettes est celui des noces du Messie. Examinons donc
les antiques coutumes Juives associées à la cérémonie du mariage,
pour constater que certaines de ces pratiques correspondent à de
nombreux thèmes de cette Fête des Trompettes. Voici ce qui se
pratiquait lors d'un mariage Juif (avec la correspondance lors des
noces de l'Agneau) :
La fiancée indiquait à son fiancé qu'elle
acceptait de se marier avec lui en buvant une coupe de vin qu'il lui
tendait. (Jésus a offert à Ses disciples une coupe de vin, lors du
dernier repas). Quand nous buvons cette coupe, cela signifie que
nous avons accepté de faire partie de Sa Fiancée.
Le fiancé devait payer un certain prix aux
parents de sa fiancée. (Jésus-Christ a payé de Sa vie et de Son
sang le rachat de Sa Fiancée).
Le fiancé offrait ensuite des cadeaux à sa
fiancée. (Jésus a donné Son Saint-Esprit à Sa Fiancée).
Le fiancé allait ensuite préparer une
maison, pour y vivre avec son épouse après son mariage. (Jésus
est parti nous préparer une place pour nous y emmener avec Lui).
Le fiancé venait chercher sa fiancée au
milieu de la nuit, accompagné par une foule d'amis et de membres de
sa famille, qui criaient et sonnaient du shofar. ("Car le
Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange,
et au son de la trompette de Dieu, descendra du
ciel").
Après leur mariage, l'époux et l'épouse
devaient passer sept jours ensemble pour consommer
leur union dans la chambre nuptiale. (Le Seigneur et Son Épouse,
l’Église, doivent passer sept ans ensemble pour consommer leur
union. Pendant ce temps, ce sera la Tribulation de sept ans
sur la terre).
Rappelez-vous que mille ans sont
comme un jour pour le Seigneur. Le Seigneur a été absent "deux
jours." Le "troisième jour," Il reviendra pour
chercher Son Épouse.
Notez aussi que la fiancée Juive
devait quitter son environnement familial habituel pour se rendre à
un endroit où elle n'avait jamais été: la maison que lui avait
préparée son fiancé. Dès l'arrivée du fiancé, ils se rendaient
immédiatement au repas des noces, puis entraient dans la chambre
nuptiale pour une période de sept jours, afin de consommer leur
union.
Le Rosh Hashanah est aussi connu
comme le "jour de la dissimulation." En effet, pendant les
sept années de la Tribulation, que Dieu le Père enverra sur un
monde rebelle et incrédule, l’Église sera "dissimulée"
dans la chambre nuptiale avec son Époux. C'est encore une indication
du fait que l'Enlèvement doit précéder la Tribulation.
Quand les "sept jours" (ou
sept années) seront terminés, nous retournerons avec Jésus sur la
terre, pour célébrer avec Lui le Yom Kippur et la Fête des
Tabernacles. C'est à ce moment-là que ces deux dernières fêtes
trouveront leur accomplissement prophétique.
Nous croyons que tous les événements
de la fin des temps sont déjà divinement planifiés, et qu'ils ne
se produiront pas n'importe quand. En outre, nous croyons que
l'Enlèvement se produira au moment fixé par Dieu, et que ce moment
nous a déjà été indiqué par le Seigneur dans Sa Parole,
notamment quand on étudie la signification prophétique des Fêtes
de l’Éternel.
Nous croyons que tous les véritables
Chrétiens entendront le "son qui réveille," le son du
shofar, et le "cri" de l'Archange. Nous irons alors
demeurer dans la présence intime de notre Seigneur, pendant que les
"jours redoutables" de la Tribulation se dérouleront sur
la terre.
2- Article de Henri Viaud-Murat:
C'est en faisant une recherche
sur la Fête des Trompettes que nous avons compris ce que le Seigneur
Jésus avait voulu dire quand il avait dit:
"Pour ce qui est du jour et de
l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils,
mais le Père seul" (Matthieu 24: 36).
Les Chrétiens ont été, pendant
des siècles, séparés de leurs racines Juives. A cause de cela, ils
ne sont plus en mesure de comprendre la signification de certaines
expressions de l'Hébreu, ni de certaines coutumes Juives.
En prononçant cette phrase, Jésus,
en réalité, voulait clairement dire à Ses auditeurs Juifs :
"Faites attention! Je reviendrai un jour futur de la Fête des
Trompettes!"
En effet, la Fête des Trompettes
était la seule Fête de l’Éternel dont on ne pouvait connaître à
l'avance ni le jour ni l'heure! Toutes les autres fêtes commençaient
en général au milieu d'un mois, ou après le commencement d'un
mois. La Fête des Trompettes était la seule à commencer le
premier jour d'un mois.
Les Juifs suivaient le calendrier
lunaire. Chaque nouveau mois commençait immédiatement après la
nouvelle lune, dès le moment où l'on commençait à apercevoir le
début d'un mince croissant de lune. Chaque nouvelle lune, qui
marquait le début de chaque mois, était donc un moment très
important, qui était d'ailleurs fêté.
La nouvelle lune est l'opposée de
la pleine lune. Douze fois par an, la lune devient "noire"
et disparaît de la vue. Puis elle réapparaît, sous la forme d'un
fin croissant, qui va grandissant jusqu'à la pleine lune. Puis la
lune entre dans une phase décroissante, jusqu'à la nouvelle lune
suivante. Au moment de la nouvelle lune, la lune est complètement
invisible pour l'œil humain.
Aujourd'hui, nous avons des
calendriers précis qui nous indiquent toutes les phases des
changements de lune. Il n'en était pas ainsi dans l'Antiquité. Les
Juifs devaient observer attentivement les phases de la lune. Car il
fallait pouvoir calculer précisément les dates des Fêtes de
l’Éternel.
L'une des grandes responsabilités
du Sanhédrin était donc de fixer avec précision la date de chaque
nouvelle lune, pour marquer le point de départ de chaque nouveau
mois. Il devait informer le peuple du moment précis du début de
chaque mois. Dès que la nouvelle lune était annoncée, le premier
jour du nouveau mois commençait. En Hébreu, ces observances étaient
toujours considérées comme des moments sacrés, des "meodim."
Ces moments appartenaient à Dieu, et personne n'avait l'autorité de
les modifier. Ceux qui l'auraient fait auraient commis un grand
péché. Ces moments précis étaient observés en raison de leur
implication messianique.
Le septième mois, Tishri, était
particulièrement important, parce que c'était le seul qui
comportait une sainte convocation dès le premier jour du
mois. Cela posait un problème unique en son genre. En
effet, personne ne pouvait commencer à observer la Fête des
Trompettes avant d'avoir entendu, de la bouche du Chef du Sanhédrin,
la parole sacrée traditionnelle: "Sanctifié!" Personne ne
pouvait commencer à préparer et à observer cette fête, tant que
l'on ne connaissait ni le jour ni l'heure où celle-ci pouvait être
déclarée.
En effet, selon les phases de la
lune, chaque mois comportait vingt-neuf ou trente jours. Le mois,
nous l'avons vu, commençait à partir de la nouvelle lune. Mais
celle-ci n'était pas toujours observable avec précision. Cela
dépendait aussi des conditions atmosphériques. Le Sanhédrin devait
donc se réunir dans la "salle des pierres polies," et
attendre la déclaration de témoins dignes de foi, qui avaient pu
observer avec certitude le début de la nouvelle lune. Deux témoins
de confiance étaient préposés à cet effet, et entretenus sur les
fonds publics.
Si la nouvelle lune était observée
au commencement du 30e
jour (ce qui correspond au soir du 29e
jour), le Sanhédrin déclarait alors que le mois précédent ne
comporterait que 29 jours. C'était un mois dit "imparfait."
Le début du nouveau mois de Tishri était immédiatement signalé
dans tout le pays, et même dans toute la diaspora, par un système
de tours de guet qui allumaient des feux visibles à de longues
distances dans la nuit.
Si les témoins crédibles ne
s'étaient pas présentés au soir du 29e
jour, c'était le jour suivant, c'est-à-dire le soir du 30e
jour, qui était considéré comme le commencement du nouveau mois.
Dans ce cas, le mois précédent comportait 30 jours, et était
déclaré "complet."
Les Juifs ne savaient donc jamais
d'avance si la Fête des Trompettes allait commencer le 30 du mois
d'Elul, ou le 1r du mois suivant, le mois de Tishri. Elle pouvait
commencer l'un ou l'autre de ces deux jours. Ils ne savaient pas non
plus à partir de quelle heure la Fête des Trompettes allait être
annoncée. Pour cela, il fallait connaître l'heure exacte de
l'apparition du premier croissant de la nouvelle lune. C'est
pourquoi, même aujourd'hui, la Fête des Trompettes est une fête
qui dure deux jours (en dehors d'Israël).
Dès que le jour et l'heure du début
de la Fête étaient proclamés, on faisait retentir le "shofar,"
pour une "sainte convocation" de tout le peuple. Cela
marquait un temps de repos. La moisson devait s'arrêter (encore un
signe prophétique), et le peuple se rendait au Temple pour célébrer
la fête.
On comprend l'importance de la juste
détermination de la Fête des Trompettes, car de cette date allait
aussi dépendre la détermination exacte des deux fêtes suivantes,
celle du Yom Kippur et celle de la Fête des Tabernacles, un peu plus
tard dans le même mois.
Les paroles de Jésus s'appliquent
donc parfaitement à la Fête des Trompettes, dont personne (sauf le
Père) ne connaissait jamais ni le jour ni l'heure. Notez bien que
Jésus ne parle que du jour et de l'heure de Son retour. Mais tous
les premiers Chrétiens, qui étaient des Juifs convertis, savaient
que le Seigneur avait laissé entendre qu'il reviendrait lors d'un
jour futur de la Fête des Trompettes. Si l'on ne connaissait ni le
jour ni l'heure du début de cette fête, on savait du moins qu'elle
devait se produire à l'époque de la nouvelle lune de Tishri.
De même, si nous ne savons ni
l'année, ni le jour ni l'heure de l'Enlèvement de l'Eglise, nous
devons savoir qu'il se produira au début d'une future Fête des
Trompettes, tout au moins si cette analyse est exacte, et confirmée
dans les cœurs par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu.
L'apôtre Paul savait que le jour de
la résurrection serait celui du retentissement du shofar (1 Cor. 15:
52; 1 Thes. 4: 16).
Il est intéressant de savoir que,
dans la tradition Juive, la résurrection des morts devait se
produire le jour du Rosh Hashanah. C'est pour cela que de nombreux
Juifs font graver un shofar sur leur tombe. Toujours selon la
tradition Juive, le Jour du Rosh Hashanah marquait l'ouverture des
portes du Ciel, pour que les justes puissent y entrer. C'est une
nouvelle indication du fait que la résurrection des Chrétiens doit
se produire le jour du Rosh Hashanah. Les Juifs et les Gentils
convertis au Messie ressusciteront ce jour-là. Ceux qui L'auront
rejeté ou méconnu devront passer par les "jours redoutables"
de la Tribulation.
Zacharie dit, à propos de l'attaque
de Jérusalem par toutes les nations, à la fin de la Tribulation:
"Alors je répandrai sur la
maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce
et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi,
celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur
lui comme on pleure sur un fils unique, ils
pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un
premier-né" (Zacharie 12: 10).
Ce sera le grand Yom Kippur,
le dixième jour d'un septième mois, jour où tous les survivants
des Juifs se repentiront et se convertiront à Jésus-Christ. Puis,
peu après:
"Voici, le jour de l’Éternel
arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je
rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem;
La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes
violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du
peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel paraîtra, et
il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses
pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est
vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; la montagne des
oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il
se formera une très grande vallée: une moitié de la montagne
reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi… Et
l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce
jour-là, il n'y aura point de lumière; Il y aura du froid et de la
glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel,
et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière
paraîtra… Tous ceux qui resteront de toutes les nations
venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner
devant le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la
fête des tabernacles" (Zacharie 14 : 1-7, 16).
L’Éternel habitera à nouveau au
milieu de Son peuple, et ils fêteront ensemble la grande Fête
des Tabernacles, le quinzième jour du même septième mois.
L'attente de l'Enlèvement doit être
un temps de réveil et de préparation spirituelles pour l’Église.
Il est encore temps pour tous ceux
qui se sont écartés du Seigneur ou qui se sont attiédis de revenir
à Jésus et de se repentir. Le Seigneur fera encore grâce et
rétablira, car Il veut que tous soient sauvés.
Nous vivons une époque solennelle,
celle de la manifestation de l'Antichrist, et du retour proche de
Jésus-Christ pour enlever Son Église et juger les rebelles. Il est
urgent de choisir notre camp, qui doit être celui du Seigneur! Ceux
qui Lui appartiennent sauront entendre la voix du Saint-Esprit.
Célébrons
l’Éternel car sa miséricorde dure à toujours : Ps 136
Célébrons
l’Éternel de ce qu'Il nous révèle ses choses
Prions
pour le salut et la protection du peuple juif
Prions
pour que l’Église s'apprête et se soucie vraiment du sujet de
son enlèvement
Prions
pour l'accomplissement des prophéties en la côte d'Ivoire