jeudi 19 mars 2015

D'abord Dieu!


Veillée de la nouvelle lune du Samedi 21 mars 2015

1ere veillée de l’année biblique 5776 commencée le 21 mars 2015
155ème veillée depuis le 12/12/08

La veillée aura lieu dans la nuit du vendredi à samedi 21 Mars 2015

Ce samedi 21 Mars 2015 est le 1er jour du 1er Mois (Nissan) de l’année biblique.
Cette nouvelle lune est présidée par la 1ere classe des sacrificateurs
dont le chef porte le nom de «Jehojarib» qui signifie « L’Éternel plaide»
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. jean 1/1


Au commencement, Dieu
par kelly°

A la première phrase de la bible, Parole de Dieu on lit

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». Genèse 1:1-2

Jean 1:1-5 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.

Nous voici à la fin du mois d'Adar qui clôture l'année 5775. Bravo et merci à tous les intercesseurs!

Ce premier jour du mois de Nissan correspond au début de l'année 5776. Cette nouvelle année biblique marque aussi l'équinoxe du printemps. Le mois de Nissan est l'un des mois bibliques les plus riches  en événements historiques. ( vous trouverez un document à la fin sur le mois Nissan). Quant à l’équinoxe de printemps, il marque le début du printemps et de l'automne. Dans l’hémisphère nord, fin-mars est souvent marqué par l’apparition des premiers bourgeons et une "renaissance" de la nature. Elle est le symbole du renouveau, comme l'est le printemps qui vient après les mois d'hiver.
En résumé, cette nouvelle lune correspond au premier jour du mois de Nissan, mois riche en évènements. Elle correspond au premier jour de la nouvelle année biblique et enfin à l'équinoxe de printemps. Ne la ratons donc pas!

En tant qu'enfant de Dieu notre désir premier devrait être ''Au commencement Dieu''. Dieu est celui qui est au contrôle de toutes choses, c'est Lui, Dieu qui place des opportunités devant nous, qui nous aide à débuter de nouveaux projets.
Que Dieu fasse partie du commencement de tout ce que nous entreprenons dans notre vie !

Dans Nombres 28:11 nous lisons ceci: Au commencement de vos mois, vous offrirez en holocauste à l'Éternel deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut;

Nous pouvons dire sans hésitation que ce début de mois Nissan, qui est également le début d'une nouvelle année correspondant aussi avec l’équinoxe de printemps, est une période propice pour prendre quelque jours de jeûne et prières. Nous n'exagérons pas en disant que lorsque nous jeûnons, nous nous offrons nous même en sacrifice sur l'autel des sacrifices à la place des taureaux. La graisse que nous perdons lors des jeûnes va sûrement sur un autel invisible que nous pouvons nommer l'autel de la consécration. Sachant pertinemment que Jésus Christ est notre sacrifice parfait!

Assurons nous toujours d'offrir à Dieu notre meilleure louange, adoration, offrande, force puisqu' Il s'est offert lui même comme notre pâque en ce mois de Nissan.

Dieu d'abord

Matt 6: 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Recherchons le règne de Dieu dans nos vies avant tout puisque c'est Son règne
qui amène les bénédictions. En effet Dieu a besoin de notre coopération pour régner dans nos vies puisque c'est son règne qui inscrit les fruits de l'Esprit en nous; c'est son règne qui fait de nous des disciples de Christ, c'est encore  son règne qui nous fait tendre vers  la stature parfaite de Christ... Cependant Dieu n'a absolument pas besoin de notre collaboration pour nous bénir et son désir ardent est de nous faire du bien.
Il est plus difficile pour Dieu de régner dans nos vies que de nous bénir.

Job 27:10 Fait-il du Tout Puissant ses délices? Adresse-t-il en tout temps ses prières à Dieu?  
Si ce n'est pas encore le cas, la bible nous y encourage vivement: 
 Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.Psaumes 37:4

Faisons donc de l’Éternel nos délices, notre meilleur ami, notre meilleur confident, servons Le avec amour, tendresse et joie de mieux en mieux mais aussi avec crainte et tremblement et Il déversera son flot d'amour et de bénédictions dans nos vies.

Méditons ensemble sur Luc 5:3-9 et sur 1 Rois 17 : 9-16

Luc 5: 1-9
Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets. Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule. Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.  L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.

Le Seigneur Jésus avait besoin d'une estrade pour prêcher dans le but de pécher des âmes et Simon devenu Pierre avait besoin de pécher des poissons. Le Seigneur demande à Simon de quitter sa barque et de la Lui laisser pour qu'il puisse y prêcher. Simon accepte,  alors notre Seigneur a enseigné la foule depuis sa barque. Le fardeau du Seigneur étant satisfait, il a ordonné à Simon de jeter le filet en eau profonde. Nous connaissons tous la suite.

Nous entendons trop de personnes poser des ultimatum à Dieu en ce sens: si Dieu me fais ça et ça alors je Le servirai. Ce raisonnement n'est pas biblique et par conséquent est contre productif.

Servons d'abord Dieu. Et même dans le service, nous devons rechercher dans la prière voire dans les jeûnes et prière à connaître les fardeaux de Dieu et nous proposer comme des solutions à Ses fardeaux. Nous savons que Dieu connaît nos problèmes mieux que nous même et que son désir ardent est de nous faire du bien. Simon a donné une barque vide au Seigneur et quand ce dernier a fini de l'utiliser, il a rendu à Simon une barque pleine à craquer…. Donnons donc nos barques vides au Seigneur!

1 Rois 17:9- 16:
Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir. Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l'entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l'appela, et dit: Va me chercher, je te prie, un peu d'eau dans un vase, afin que je boive.  Et elle alla en chercher. Il l'appela de nouveau, et dit: Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main. Et elle répondit: L'Éternel, ton Dieu, est vivant! je n'ai rien de cuit, je n'ai qu'une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons. Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau, et tu me l'apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l'huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. Elle alla, et elle fit selon la parole d'Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu'Élie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par Élie.

En ce début d'année, en ce début de mois de Nissan, en ce temps de renouveau qui est l'équinoxe de printemps,

- cherchons à connaître le plan de Dieu pour nos vies. Cela nous permet de prier en paix et avec assurance.

- cherchons à connaître le plan de Dieu pour la Côte d'Ivoire et l'Afrique

- cherchons à connaître le plan de Dieu pour Israël et pour l' Église

parce que nous voulons prier les prières que Dieu veut attendre comme le faisait notre Seigneur Jésus puisque les anges n'accomplissent pas nos désirs mais ils accomplissent les promesses de Dieu pour nos vies.

Bonne veillée et demeurez bénis en Jésus Christ

shalom


° ce message a été préparé a partir du message audio du pasteur Marcello Tunassi sur enseigne moi.com



Le début du jour de l'an Biblique- le mois de Nissan
 
Écrit par Gavriel
Suivant la trajectoire de la lune, cette année, le mois de Nissan a débuté le 21 mars.
Comme nous le savons Dieu a entre autres crée les étoiles et autres corps célestes pour que le peuple d’Israël puisse reconnaître l’arrivée des fêtes et l’accomplissement des événements  prophétiques. Tout ceci n’a absolument rien à voir avec l’astrologie dont Dieu a interdit l’utilisation à son peuple comme moyen de connaître l’avenir. Les fêtes révélées par Dieu sont construites les unes sur les autres, se succèdent de manière cyclique et sont toutes des fêtes prophétiques qui montrent à l’avance le chemin du peuple et le projet du salut de Dieu, dans un ordre bien défini.
Nous lisons entre autres dans la Bible à propos des fêtes que les limites de chacune sont bien définies. Les débuts et les fins sont délimités au mois et au jour près. Le nom ancestral de certains mois ainsi que leurs noms établis plus tard sont encore des noms d’usage dans le calendrier juif d’aujourd’hui. Comme les noms hébreux ont tous un sens qui témoigne des caractéristiques principales des personnes ou des choses qui les portent, il est intéressant de voir la signification du nom des mois de l’année, puisque ceux-ci témoignent des événements qui s’y sont déroulés.
Nous allons ici nous pencher sur la signification du nom du mois de Nissan. Voyons schématiquement quels sont les noms d’événements bibliques de l’Ancien Testament valables à l’époque et aujourd’hui, ainsi que leurs signification dans le Nouveau Testament. (!)
Le nom original du mois de Nissan fut Aviv, qui veut dire ”blé” (en hébreux moderne : ”printemps”, puisque c’est en cette saison que germe le blé). La graine qui fut semée commence à éclore puis s’élance en une tige et finit par germer sous forme de blé. C’est le début d’une nouvelle vie, le temps d’un nouveau départ.
C’est le mois que Dieu ordonna d’être le premier de l’année à son peuple pour la première fois lors de sa sortie d’Égypte. C’est avec ce mois, c’est-à-dire celui de la sortie d’Égypte, que commence l’accomplissement des promesses faites aux ancêtres. Le peuple esclave se met en route pour devenir le peuple sauvé. C’est en souvenir de cet événement que les juifs fêtent la Pessah (la Pâque) que Dieu ordonna pour l’éternité. La Pessah et la semaine de fête qui la suit, la fête du pain sans levain ont lieu au mois de Nissan.
Les juifs se préparent pour cet événement dès le début de ce mois. Ils nettoient dans les maisons tout ce qui contient du levain.  Ils vont même jusqu’à éclairer avec une bougie les moindres recoins de leurs pièces pour pouvoir balayer toutes les miettes tombées par terre, et veillent également au maintient de l’ordre dans le ménage pour purifier leur logement. (Ex.12, 43-51). Ils se souviennent de génération en génération de l’endroit d’où ils sont sortis et rendent grâce au Seigneur pour leur libération.
Tout ceci pourrait être également appliqué à nos vies : Dieu nous a également fait un jour lorsqu’Il nous a appelés hors d’Egypte, lorsqu’Il nous a appelés à sortir du monde, de l’esclavage où nous reléguaient nos péchés et nous à amenés à la liberté par le sacrifice de Yéshoua HaMasshiah sur le Golgotha. C’est ce témoignage que nous devons apporter et transmettre à nos enfants physiques et spirituels lorsqu’autour de la table du Seder, nous leurs racontons la façon dont nous avons été sauvés. Tout ceci ne peut être authentique que si l’on fait preuve d’une purification constante dans nos vies de croyants, si l’on nettoie le levain qui nous putréfie et que seul l’action de l’Esprit Saint est capable de démasquer en nous. Ceci est le moment du souvenir, du rappel et du renforcement de l’Alliance.  
C’est en ce mois que Dieu décréta l’érection du sanctuaire (Ex40, 2).
Selon le projet de Dieu, les différents éléments du temple et les outils furent construits séparément pour finalement s’assembler en une unité parfaite. Le ministère pouvait dès lors commencer. Dieu prépare chacun d’entre-nous de cette manière pour pouvoir, chacun selon son appel, accomplir le ministère qui lui a été confié. C’est dans Son unité spirituelle qu’Il nous met dans le Corps du Christ pour qu’en Lui, nous nous construisions en un temple véritable. Tous les éléments de notre vie doivent se construire selon cet ordre bien précis pour pouvoir bien fonctionner puisque nous sommes nous-mêmes des temples dans lesquels règne le Christ. 
C’est également le mois de la traversée du Jourdain (Jos.4, 19)
L’errance dans le désert touche à sa fin, l’étape suivante est l’entrée sur la Terre Promise où à côté des nombreuses bénédictions, beaucoup de luttes nous attendent. Après l’entraînement dans le désert, après le temps des épreuves, arrive celui des luttes lorsque ma tâche principale est l’occupation des territoires qui m’ont été donnés par Dieu, c’est-à-dire mon devoir de remplir tout ce que Dieu m’a accordé. Nous ne pouvons pas errer trop longtemps dans le désert et encore moins retourner en Egypte. Le temps arrivera tôt ou tard où lorsque debout au bord du Jourdain, nous devrons faire le pas en avant dans notre foi, et c’est à ce moment là que les eaux se fendront et se sépareront. 
C’est aussi le temps de la purification du temple de Jérusalem (2Ch29)
Beaucoup d’années se sont écoulées depuis que le peuple n’a plus fêté la Pessah. De plus ils ont importé nombre d’idoles dans le sanctuaire et les offrandes ne s’effectuaient plus. Les prêtres devaient se sanctifier, il fallait jeter les idoles pour pouvoir redémarrer le ministère du temple.
Par les fêtes qu’Il nous donne, Dieu nous signale l’importance d’ordonner nos vies. Les offrandes sont les prières, les louanges et la Cène. Si celles-ci ne fonctionnent pas dans l’ordre établi par Dieu, nos vies seront désordonnées, religieuses et mortes. Nous pourrons même tomber dans le piège mortel de l’idolâtrie. Toutes ces offrandes, nous le faisons de façon mécanique voire pas du tout. Il serait donc recommandé d’ordonner ces choses dans nos vies et dans nos assemblées. 
Une partie des fils d’Esdras et d’Israël sortirent de Babylone en ce mois (Esd7, 9)
Nous pouvons voir qu’un grand nombre des exilés à Babylone s’habituèrent à leur nouvel environnement après un certain temps, et que seule une petite fraction d’entre eux décida de retourner dans sa patrie pour reconstruire les villes détruites dont Jérusalem et son sanctuaire.
De même c’est au même mois d’une autre année que Néhémie reçut la possibilité de retourner à Jérusalem.
Aujourd’hui nous vivons une époque où Dieu prépare à nouveau le retour de son peuple en terre sainte par la voie de l’Alijah. Certains juifs ne veulent pas prendre conscience de cet événement, surtout ceux qui se sont déjà confortablement installés ailleurs. Mais le temps viendra lorsque Dieu réunira son peuple des nations dans lesquelles Il l’a disséminé.  
Ce fut également le délai accordé au peuple pour renvoyer leurs épouses étrangères (Esd10, 17)
Lorsque le peuple de Dieu rentra de l’exil, il devait non seulement rebâtir les villes en ruine, mais également se purifier lui-même. De la sorte, les hommes devaient renvoyer les femmes étrangères qu’ils avaient épousées car Dieu n’autorisait pas les mélanges. Les idoles importées par le biais de ces mariages pouvaient infecter le peuple de Dieu.
Nous devons également rompre toute alliance avec toute puissance étrangère. Nous ne pouvons être la fiancée que d’un seul, celle du fiancé qui reviendra très prochainement, celui qui s’est fiancé à nous pour toujours. 
Ce fut le temps de certaines visions des prophètes Ézéchiel et Daniel, le temps de la Pessah dans le nouveau Temple.
Le prophète Ézéchiel vivant en captivité à eu plusieurs visions en ce mois (Ez. 29,17 ; 30,20). De plus dans l’ordre des offrandes du nouveau temple, la Pessah continuait à tomber inaltérablement sur ce mois (45,18-24). Le prophète Daniel eut également ses visions en ce même mois de Nissan (Dan.10, 4).
Nous devons aujourd’hui également porter une attention toute particulière sur les prophéties. Sans cela, nous n’aurons pas de vision claire dans ce monde de plus en plus obscur. L’empire de l’Antéchrist est en construction, mais nous, nous devons y apporter la clarté et annoncer le règne et la puissance de Dieu. Nous ne devons pas discuter inutilement et à la lettre sur la signification des prophéties ou en tirer des conclusions forcées avec les événements en cours, mais être attentifs à la voix du Saint Esprit pour pouvoir reconnaître au moment et au lieu opportun les instructions du Seigneur. 
C’est également le mois de la pluie de l’arrière-saison (Joël 2, 23)
En Israël c’est au moment des fêtes de l’automne que commence la saison des pluies pour prendre fin au printemps. Il est important d’avoir suffisamment de précipitations puisque c’est ce qui assure la croissance des ensemencements ainsi que les réserves d’eau pour la longue période de sécheresse. Dieu a promit de toujours donner les pluies de la première (automne) et de l’arrière-saison (printemps) si le peuple restait fidèle à l’Alliance (Dt 11,14).  
Lorsque le peuple devint infidèle, la sécheresse s’installa et la nourriture vint à manquer. Mais suite à une pénitence sincère, Dieu promis les pluies selon la prophétie de Joël. Cette pluie n’est autre chose que le don de l’Esprit Saint par qui nos vies se ravivent et se fertilisent. Cet ordre est immuable ! Beaucoup attendent le réveil, des miracles spectaculaires tout en empêchant Dieu de leur faire voir leurs péchés, leurs erreurs et leur cécité. Dieu n’envoie la pluie que sur une terre labourée, ensemencée des graines pures de Sa parole. Et ce à temps, avant le temps de la grande moisson, celle-là même qui commencera au mois de Nissan.  
H.G.
Traduit du hongrois par Richard (Zeev Shlomo)
http://sofar.uw.hu/france/enseignements/Nissan.htm

mercredi 4 mars 2015

Un mois de joie


Veillée de la pleine Lune du vendredi 6 mars 2015

24eme veillée de l’année biblique 5775 commencé le 1er Avril 2014154ème veillée depuis le 12/12/08

La veillée aura lieu dans la nuit du Jeudi à Vedredi 06 Mars 2015

Ce vendredi 06 Mars 2015 est le 15eme jour du 12eme Mois (d'Adar) de l’année biblique.
Cette pleine lune est présidée par la 24eme classe des sacrificateurs
dont le chef porte le nom de «Maazia» qui signifie « consolation de l'Eternel»

Lecture conseillée: Psaumes 77 et 78

Qui n'a jamais entendu parler de la réjouissance du mois d'Adar? Ou encore des trois jours de jeûne à sec de la reine d'Esther? Quel enfant de Dieu  ne s'est pas réjoui en écoutant l'histoire fabuleuse de Haman, Mardoché et du peuple juif? Pour ma part, c'est l'une des histoires de la bible, les plus remarquables, incroyables et exaltantes. Le mois d'Adar est vraiment l’occasion pour relire tout le livre d'Esther. Le livre d'Esther est composé de 9 chapitres, très agréable à lire.

Le mois d'Adar est définitivement un mois particulier pour les juifs mais c'est surtout un mois de réjouissance. Cette réjouissance atteint son summum le 14 et le 15 Adar, dates auxquelles Pourim est proprement fêtée.

Étant donné que cette histoire biblique concerne les juifs, je suis allée faire un tour chez eux pour en, savoir plus. Je propose donc de partager avec vous en cette veille de pleine lune du 15 Adar, quelques uns des documents que j'ai trouvé intéressants.

Bonne lecture et réjouissons nous en Jésus christ, en David, en Jacob, en Abraham.

kelly


Qu'est-ce que Pourim ?
La fête de Pourim est célébrée chaque année le 14ème jour du mois hébraïque de Adar (fin de l’hiver/début du printemps). Elle commémore le salut miraculeux du peuple juif dans l’ancien Empire perse du complot ourdi par Haman pour « détruire, exterminer et anéantir tous les juifs jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour. »
L’histoire en bref :
L’Empire perse du 4ème siècle avant l’ère commune s’étendait sur 127 pays et tous les Juifs en étaient les sujets. Après avoir fait exécuter son épouse, la reine Vashti, pour lui avoir désobéi, le roi Assuérus organisa un concours de beauté pour trouver une nouvelle reine. Une fille juive, Esther, trouva faveur à ses yeux et devint la reine – bien qu’elle refusât de divulguer quelle était sa nationalité.
Entre temps, l’antisémite Haman fut nommé premier ministre de l’Empire. Mordékhaï, le chef des Juifs (et le cousin d’Esther), défia l’ordre du roi en refusant de se prosterner devant Haman, qui portait l’effigie d’une idole sur sa poitrine. Celui-ci, exaspéré, convainquit le roi de promulguer un décret ordonnant l’extermination de tous les Juifs le 13ème jour de Adar – une date qui fut tirée au sort par Haman.
Mordékhaï galvanisa les Juifs et les convainquit de se repentir, de jeûner et de prier D.ieu. Pendant ce temps, Esther invita le roi et Haman à participer à un festin. Lors de ce festin, Esther révéla au roi son identité juive. Haman fut pendu, Mordékhaï fut nommé premier ministre à sa place et un nouveau décret fut promulgué, donnant au Juifs le droit de se défendre contre leurs ennemis.
Le 13ème jour de Adar, les Juifs prirent les armes et vainquirent leurs agresseurs, en tuant de
nombreux. Le 14 Adar, il se reposèrent et célébrèrent leur victoire et le miracle de D.ieu.
Alors que Pourim se lève à l’horizon, tel une indépassable lumière, les échos de cette histoire résonnent à nos oreilles avec un bruit familier, presque comme si l’on parlait d’événements de notre temps. Ce n’est guère étonnant : la Torah n’est-elle pas parole d’éternité ? Il existe toujours des « Amalek » ou des « Haman » que le peuple juif dérange par sa fidélité et sa constance. Prêts à tout, ils n’ont de cesse que d’éteindre sa voix. Nous savons qu’ils n’y parviendront pas. Eternellement libre, le peuple juif reste lui-même. Ne renonçant jamais à son héritage spirituel ni à sa mission, il sait que, derrière les nuages qui s’amoncellent, le soleil brille toujours. Il sait que le sort de l’obscurité est de s’évanouir et qu’inéluctablement, la lumière vaincra. Pourim n’est-il pas le temps de la joie ?
par Haim Nisenbaum

Un mois de joie

Le mois qui fut transformé pour eux de la douleur à la joie. – Esther 9,22
Lorsque le mois d’Adar entre, on augmente dans la joie. – Talmud, 26b Taanit
Il y a de nombreuses dates joyeuses dans le calendrier juif, mais excepté Pourim, aucune d’entre elles n’affecte le mois tout entier, l’amenant à être gai et de bon augure. Quel est le lien intrinsèque entre Pourim et Adar ? Une compréhension de la nature unique de Pourim nous permettra de comprendre pourquoi sa joie s’étend durant tout le mois d’Adar.
Haman avait réussi à cibler le moment où les Juifs étaient à leur plus bas
Haman voulut profiter que les Juifs étaient à leur point le plus bas pour s’attaquer à eux. Après près d’un millénaire de liberté, d’indépendance et de miracles quasi constants, voilà qu’ils étaient désormais bannis de leur terre, sans défense et apparemment à la merci des lois de la nature. Ce fut une expérience totalement nouvelle pour la nation juive. Leur état spirituel avait également été significativement affecté. Le Temple de Jérusalem, où la présence de D.ieu était manifeste, symbole de Sa relation particulière avec Son peuple élu, était à présent en ruines. Et quant aux perspectives de sa reconstruction – même les gentils étaient au courant de la prophétie de Jérémie qu’après soixante-dix ans d’exil, D.ieu ramènerait les Juifs dans leur pays et reconstruirait le Temple. Mais soixante-dix ans s’étaient écoulés (tout du moins, c’est ce que tout le monde pensait, en raison de calculs erronés), et la rédemption attendue n’était pas arrivée.
« Le moment n’a jamais été aussi propice, se dit Haman. Assurément, le Peuple Élu a perdu son statut privilégié. C’est le moment idéal pour mettre en œuvre la Solution Finale. »
Haman, cependant, n’était pas encore satisfait. Il avait besoin d’un autre signe manifestant la vulnérabilité des Juifs. Le tirage au sort aurait le dernier mot. Et effectivement, le sort lui procura le signe exact qu’il attendait si impatiemment. Le sort désigna Adar comme mois où son funeste plan serait mis en application. Le Talmud nous relate que Haman fut enchanté de ce présage favorable. « Mon tirage au sort est tombé sur le mois où Moïse est mort ! », s’exclama-t-il. La disparition de Moïse, la « tête » de la nation juive, était sûrement une métaphore de la disparition de la nation tout entière !
Haman avait réussi à cibler le moment précis où les Juifs étaient à leur plus bas – aussi bien historiquement que sur le plan calendaire – pour mettre en œuvre son plan... Et pourtant, son plan échoua.
Pourquoi ?
L’histoire de notre nation est très similaire au déroulement de la vie humaine. Au cours de sa vie, toute personne subit des changements radicaux ; la fluctuation étant ce que la vie a de plus régulier. Le nouveau-né sans défense n’a pratiquement rien de commun avec la personnalité indépendante et talentueuse qui émergera des années plus tard. L’âge adulte a lui aussi des hauts et des bas, des jours heureux et des jours tristes, des jours accomplis et des jours apparemment gâchés. Il y a, cependant, une constante : l’identité et l’essence même de la personne. M. Untel demeurera toujours M. Untel, depuis le jour de sa naissance jusqu’au jour de sa mort.
Notre relation perpétuelle avec D.ieu est plus évidente encore lorsque nous sommes exilés et opprimés
Il en est de même concernant notre nation. Nous avons des hauts et des bas, à la fois spirituellement et matériellement, mais notre identité profonde, le fait que nous sommes la nation élue de D.ieu, n’est jamais affectée.
On peut même avancer que, dans un certain sens, notre relation perpétuelle avec D.ieu est plus évidente encore lorsque nous sommes exilés et opprimés à cause de nos péchés et que D.ieu intervient malgré tout pour nous sauver, comme cela a été démontré par le miracle de Pourim. Ce phénomène témoigne de la pérennité de notre relation, de la capacité de notre identité essentielle à survivre, quel que soit notre état apparent.
Toutes les autres fêtes célèbrent les « hauts » de notre nation. Et, en conséquence, leur joie est limitée, car les sommets ne durent pas. Pourim célèbre un moment où nous étions à un point bas de notre histoire – mais notre relation avec D.ieu est demeurée intacte. Sa joie est donc plus grande que celle de toute autre fête, car elle exprime la nature essentielle de notre relation avec D.ieu, et que celle-ci est constante.
Le mois d’Adar, le mois que Haman considérait comme le plus défavorable pour les Juifs, est le mois le plus joyeux de l’année, le mois où nous gardons à l’esprit qu’aucun « mauvais augure » ne saurait avoir une quelconque incidence sur notre relation avec D.ieu.
par Naftali Silberberg